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CINEMANIAQ
19 mai 2021

Soupe Irlandaise

J’inaugure aujourd’hui un format (sensiblement) différent de ce que vous trouvez d’habitude sur ce blog. Il s’agira de vous faire part de mon avis sur un film mais également sur la qualité du support (DVD, Blu-ray) en partenariat avec le site cinetrafic.fr/

Pour cette première, j’ai choisi de visionner Wild Mountain Thyme (Amours Irlandaises) avec Emily Blunt et Christopher Walken.

Le film édité par Metropolitan Films Videos (www.metrofilms.com, Metropolitan Films - Accueil | Facebook, Metropolitan Films (@Metropolitan_Fr) / Twitter) est disponible depuis le 15/04/2021 en DVD/VOD.

Amours irlandaises figurera-t-il dans le classement des meilleurs films d'amour de l'année, devant L'Ultimo Paradiso ou Malcolm & Marieprésents dans la liste des meilleurs films Netflix ? 

Pour vous faire une idée, c’est par ici !

 

Synopsis : Depuis sa plus tendre enfance, Rosemary est amoureuse en secret de son voisin Anthony, un rêveur timide qui vit avec son excentrique père dans la campagne irlandaise. Malgré toutes les attentions, rien à faire, Anthony reste inconscient des sentiments que lui porte sa belle admiratrice. Mais alors que Rosemary se décide à faire enfin le premier pas, arrive Adam, un riche neveu newyorkais…

 

Du côté du FILM :

La séquence d’ouverture donne le ton. En moins de 2 minutes, j’étais convaincu d’avoir affaire à un mauvais film. 96 minutes plus tard, le verdict est sans appel : un ratage total !

Bâti sur un scénario sans aucune consistance et complètement inepte, tentant  une certaine originalité qui ne fera qu’accentuer le naufrage, John Patrick Shanley nous inflige un long-métrage prodigieusement énervant à force de naïveté confondante, de personnages aux réactions incohérentes, d’invraisemblances scénaristiques et de clichés usés jusqu’à la corde. Il réussit même l’exploit, par sa mise en scène surannée et académique, à faire déjouer ses 2 têtes d’affiches.

En passant, je me demande sincèrement comment Emily Blunt et Christopher Walken ont pu s’embarquer dans cette galère.

Le film ne trouve jamais son ton, flirtant avec la périlleuse voie du mélodrame, jouant la carte d’un certain humour - ringard et dépassé - pour désamorcer les situations dramatiques et traçant finalement sa route sur les chemins balisés de la comédie romantique bas de gamme sans y apporter le moindre souffle nouveau.

Passons à la limite sur les enjeux inexistants, la mise en place laborieuse de l’histoire, l’absence totale de maturité dans la construction et les relations des personnages, les scènes dont on sait parfaitement où elles nous mènent, les clichés qui nous submergent, le jeu très moyen des acteurs et le fait qu’on sait ce qu’il adviendra dès les premières minutes (il faut déjà une sacrée dose d’indulgence, non ?)… si au moins les personnages étaient crédibles, leurs réactions cohérentes avec leur statut d’être humain et si, en guide d’apothéose, la clé de cette histoire n’était pas l’une des plus débiles qu’il m’ait été donnée de voir au cinéma! Fût-elle empreinte de poésie ou d’onirisme que cela put passer mais non, elle est à prendre au premier degré… Hallucinant !

La transposition du théâtre au cinéma est un exercice ô combien périlleux et cet auteur a pris un énorme risque en tentant d’adapter lui-même sa pièce. Ce fut un succès pour Doubt (2008) mais le risque n’est pas toujours payant…

Malheureusement, on se trouve devant un long-métrage qui se hisse tout juste au niveau d’un téléfilm diffusé l’après-midi à la TV.

A la question « peut-on quand même regarder le film ? » je réponds oui, si…

…Il pleut, vous êtes confinés, vous êtes (très) bon public et vous êtes fans au dernier degré d’Emily Blunt et/ou de Christopher Walken !

Cinémaniaq

 

Du côté de l’IMAGE :

J’ai eu l’occasion de visionner le film sur un écran de 2m diagonale. Le résultat est vraiment convaincant pour un DVD. Hormis sur quelques plans larges et ceux où la dynamique est importante (feuilles des arbres qui bougent avec le vent, vagues dans l’océan), la définition m’a semblé très bonne, les contrastes appréciables et aucun véritable défaut de compression n’est à signaler. Du bon boulot de ce côté-là.

 

Du côté du SON :

Comme pour l’image, du bon boulot côté son. Compte-tenu de la nature du film, il ne faut pas s’attendre à être collé au siège mais la piste DTS 5.1 offre des effets surround bien présents (vent, pluie…), des dialogues parfaitement intelligibles (en VOST tout du moins) et une ambiance musicale réussie (Le Lac des Cygnes de Tchaïkovski a été traité avec respect). Chose rare, il n’y que peu d’écart de niveau sonore entre les dialogues et les effets ce qui évite de jouer constamment avec la télécommande… Appréciable.

 

 

 

 

 

 

 

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