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CINEMANIAQ
7 juillet 2021

1, 2, 3... Fight!

Deuxième critique de film en partenariat avec le site cinetrafic.fr : j’ai visionné pour vous Embattled, réalisé par Nick Sarkisov et scénarisé par David McKenna.

Le film édité par Universal Pictures France (Universal Pictures France, Universal Pictures - Accueil | Facebook, Twitter) est disponible à partir du 07 juillet en DVD/Blu-ray/VOD.

Un film récent façon drame avec combats et action. D'autres exemples du genre, dont certains sortis sur Netflix, sont à découvrir sur Cinetrafic.

 

Pour vous faire une idée, c’est par ici !

embattled

Synopsis : Un lycéen prodige du judo fait son entrée dans une cage du MMA pour affronter son rival ultime dans un combat pour la reconnaissance. Ce dernier n'est autre que son propre père. 

 

Du côté du FILM :

Les films ayant pour cadre l’univers du MMA (Mixed-Martial Art) se font plutôt rares alors que ce sport de combat connaît un engouement et une exposition médiatique croissants. Hormis l’excellent Warrior (2011) de Gavin O’Connor, aucun film mettant en scène cette discipline n’a vraiment marqué le 7ème art depuis 10 ans.

C’est donc empli d’une certaine curiosité mêlée d’excitation que j’attaque la vision d’Embattled.

Je voudrais tout de suite préciser qu’il est honteux de rédiger un synopsis comme celui-là. Pourquoi dévoiler quelque chose qui ne se produit qu’après plus de la moitié du film ?

Si l’on met de côté ce léger agacement, que dire d’autre à part que le film est tout à fait recommandable ?

D’une part car les scènes de combats sont remarquablement filmées et me paraissent plutôt réalistes. Je ne suis pas un grand amateur de MMA mais j’ai visionné quelques combats il me semble avoir retrouvé la brutalité et la « technique » propres à ce sport dans le film.

Bâtie sur une trame classique, portée par des personnages principaux plutôt bien écrits (certains personnages secondaires n’ont pas bénéficié du même traitement), cette histoire de filiation met l’accent sur les ressorts psychologiques et la douloureuse histoire familiale qui vont conduire ce duo père/fils vers un affrontement inéluctable.

Ne faisant aucun cadeau à ses personnages – sans pour autant les juger – l’auteur nous dépeint le « combat » de ce gamin de 18 ans pour exister entre un père arrogant, vulgaire, brutal et dominateur et une mère aimante mais tout de même prête à « sacrifier » son fils pour un chèque à plusieurs zéros… Au passage, le film nous brosse un tableau assez représentatif des dérives liées aux sommes folles brassées dans les sports de combats et les relations troubles entre promoteurs, fédérations, diffuseurs et sportifs.

A ce titre, les scènes où Cash Boykins négocie la répartition des recettes avec les représentants de la fédération sont vraiment réussies et ne doivent pas être bien loin de ce qui se passe dans le monde réel.

Tout n’est pas parfait bien sûr, certaines situations sont plus faibles ou caricaturales avec des professeurs très (trop ?) compréhensifs, la petite amie douée et attentionnée, et un entraînement préalable au combat final à peine évoqué (Saïd Taghmaoui inexistant !) mais ne boudons pas notre plaisir… L’histoire est prenante, la mise en scène dynamique et fluide et Stephen Dorff excelle en mauvais père égocentrique à tendance psychopathique !

Un bon film, à découvrir.

 

Cinémaniaq

 

Du côté de l’IMAGE :

Tourné en format 2.35, le film est présenté dans un joli transfert HD au grain cinéma préservé. Nous sommes dans les standards affichés par les blu-ray les plus récents. Aucun problème de compression à l’horizon, image solide, couleurs saturées… Rien à dire, un transfert de très bonne qualité.

 

Du côté du SON :

Le film alterne les scènes dialoguées, les scènes de combat et quelques scènes de fêtes… La bande-son s’accommode de tout cela et sait faire parler la poudre ou faire preuve de mesure en fonction de ce qui se joue sous nos yeux. Les dialogues sont parfaitement audibles, les effets multi-canaux utilisés à bon escient et le caisson de basse sera régulièrement sollicité si vous en possédez un… du bon boulot !

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